La critique et le jugement : des signes que notre amour pour Dieu s’est refroidi

Quand nous commençons à critiquer, à juger notre prochain, même pour des motifs soi-disant « légitimes », c’est nous qui pensons d’ailleurs que c’est légitime… N’est légitime que ce que Dieu trouve légitime ! (nous prenons ainsi la place de Dieu), nous nous positionnons en juge, cela démontre que notre amour pour Dieu s’est refroidi.

A contrario, un coeur qui aime pleinement Dieu, qui est rempli de l’amour agapé, parlera toujours en bien, excusera (car l’amour excuse tout, ne soupçonne pas le mal) 1 Corinthiens 13.4-8 , et lorsqu’il constaterai un problème au lieu de critiquer ou de juger, il sera amener à prier, à relever, à aider.

La critique et le jugement démontre en nous, un manque de miséricorde profond, un manque de compassion évident.

La critique et le jugement sont un venin, qui nous empoisonne petit à petit, car ils nous aveuglent quant à notre condition imparfaite, pour exiger la perfection chez l’autre.

La critique et le jugement nous donne l’illusion que nous sommes dans le « haut du panier », que nous sommes « nous » approuvés de Dieu, nous qui « ne pratiquons pas ces choses là », ils nous donnent le terrible sentiment d’être plus « spirituel » que les autres (entre nous soi dit, la vraie spiritualité c’est d’être motivé par l’amour de Dieu), oubliant nos propres manquements.

La critique et le jugement déforme notre visage spirituel (et bien souvent physique aussi), nous devenons méprisant, arrogant et méchant.

La critique et le jugement démontre très souvent notre envie, notre jalousie, nos rivalités, et révèle aussi des blessures à l’égard des personnes que nous critiquons ou jugeons.

En vérité, la critique et le jugement nourrit notre vieille nature pécheresse, la chair.

Bien souvent, ils sont le reflet de notre refus de vouloir nous examiner nous-même, au regard du miroir qu’est la Parole de Dieu, et ainsi révèlent notre paresse spirituelle, notre refus de traiter la poutre qu’il y a dans notre œil.

Qu’il est plus facile pour nous d’exécuter la sentence sur notre prochain, que de mourir à nous-même, la chair cherche toujours un responsable, un coupable !

La critique et le jugement sont un pur produit de la chair, alors je nous encourage à cesser nos excuses et à nous humilier devant Dieu. À prendre la décision de ne plus critiquer et de ne plus juger mais de traiter nos propres cœurs bien souvent méchants, jaloux, envieux ou blessés, avec l’aide du Seigneur et de prendre la décision de bénir, d’être une solution et de prier pour notre prochain.

À ne pas confondre, cette pensée, avec ce verset « Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » 1 Jean 4.1

Ne pas critiquer, et ne pas juger ne signifie pas qu’il ne faut pas exercer notre discernement spirituel, c’est très différent.

Nous avons plus que jamais besoin de discernement dans ces temps de la fin, et il nous faut être parfaitement équilibré dans ce domaine, demandons à Dieu qu’Il nous éclaire, Il le fera, c’est Sa volonté parfaite pour nous !

Soyez richement édifiés en Jésus-Christ !

Fanny Naïma